» L’apprentissage des langues occupe une place centrale dans tout projet de formation, car la langue se situe au cœur de la communication et constitue un véhicule d’apprentissage au service de toutes les disciplines. » (Gouvernement du Québec. Ministère de l’éducation. 2006.)
Bien que chacune des compétences de français conserve sa spécificité, c’est en interaction les unes avec les autres qu’elles se développent, notamment lors des activités interdisciplinaires telles qu’en géographie et en histoire.
Si les élèves n’ont pas les bases nécessaires en lecture, l’enseignement dans les autres matières devient inefficace. La lecture, c’est le pivot de l’apprentissage.
Les textes que l’on retrouve dans les cahiers d’exercices et les manuels scolaires du domaine de l’univers social devraient servir à enseigner des connaissances et des stratégies en lecture. De plus, si l’élève est placé en démarche d’enquête, ils deviennent une source d’information fiable en plus de permettre l’enseignement des connaissances et des stratégies d’écriture et de communication orale.
Alors, enseigner les connaissances et les stratégies en français, à l’aide des textes du domaine de l’univers social, rend les apprentissages beaucoup plus réels et concrets. L’élève fait ainsi des liens entre ses apprentissages et il y a donc un plus grand transfert des connaissances. C’est aussi une façon d’optimiser le temps d’enseignement, ce qui n’est pas à négliger.