Différence entre racisme et colorisme

Des membres des communautés culturelles, dont haïtienne, dénoncent le colorisme. Il s’agit d’une discrimination basée sur le teint de la peau. Plus la peau d’un individu est claire, plus ce dernier est valorisé. Contrairement au racisme, cette discrimination se manifeste entre les membres d’une même communauté.

À travers cet article paru sur le site d’Ici Radio-Canada Toronto, la reporter Francesca Mérentié lance une réflexion qui permet de se pencher sur le poids des préjugés, des mots et des remarques qui peuvent être faites autour des carnations des peaux dites « noires ». Ainsi, la militante antiraciste, Anastasia Marcelin se dit touchée par le colorisme depuis son enfance. Originaire d’Haïti, la Montréalaise subissait des comparaisons par rapport à son teint plus foncé que celui de ses amies.

Si certain.e.s sont socialement et personnellement mieux perçu.e.s en raison de la clarté de leur peau, la hiérarchisation arbitraire qui en découle peut devenir une entrave à l’ascension professionnelle et miner la confiance en soi et la perception de sa valeur.

La lecture de cet article invite à réfléchir autour de ses propres conceptions, quel que soit la couleur de notre peau, et à s’interroger dans différentes circonstances sur la façon dont la pigmentation de la peau d’une personne peut, malgré nous ou pas, influencer notre perception d’elle.

Source de l’image : (Dark girls, 2011) 

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