Chaque matin, moi, je prends le métro à la station Berri-UQAM. Cette ligne orange me mène rapidement au centre-ville. Toi, tu préfères peut-être l’autobus. Il est souvent bondé, mais tu peux regarder dehors pendant le trajet et voir les pommiers en fleurs dans les rues.
Mon voisin, lui, il choisit le vélo. Avec ces pistes cyclables bien aménagées, il se faufile entre les voitures et arrive toujours à l’heure. Sa femme, elle, elle marche. Cette ville, elle la connait par cœur. Elle aime voir ces vitrines, ces passants, cette agitation constante.
Nous, nous aimons varier. Un jour à pied, un autre en métro. Ces moyens de transport nous offrent une liberté unique. Les automobilistes, vous, vous râlez parfois contre les retards, mais vous reconnaissez que cette ville a du charme, même dans ses embouteillages.
Les touristes, eux, ils découvrent Montréal pour la première fois. Ces visiteurs s’émerveillent devant ces ruelles, ces bâtiments et ces parcs. Ces étudiantes, elles, elles prennent des photos de tout : cette murale, ce café, cette grande horloge et ce quai.
Et puis, aujourd’hui, un musicien joue du violon dans la station Mont-Royal. Tout le monde s’arrête. Le métro peut attendre. Ce moment, lui, vaut bien quelques minutes de retard.